Devant le monde actuel, rapide, aux horizons multiples et difficilement classables, l’oeil est souvent attiré par des formes, des couleurs, des situations qui sollicitent rapidement la pensée et l’émotion.
La tentation d’être seul ou le premier à raconter ce qu’il se passe devant nous, dépasse un esthétisme conventionnel, c’est une nouvelle terre que l’on découvre et que l’on veut raconter avec nos moyens, le ressenti des formes et des lumières est celui qui s’adresse à nos plus profondes pensées, la traduction est au bout de nos outils, traditionnels ou numériques.
Le carnet de voyage, cité dans sa logique classique est un support idéal, à condition que l’on dépasse le format du souvenir. Les friches industrielles, l’univers mécanique, l’architecture ou un coin de chemin en sous-bois participe à une fusion de l’interprétation où l’artiste dévoile une partition dont il détient le secret pour mieux la partager.